Routes et chemins

Les cartes des possessions de Romainmôtier, levées en 1545, soulignent l'importance de la route de Jougne · Vallorbe · Romainmôtier et du pont de Vallorbe, qui sont plus larges que la route Jougne · Les Clées.

Au début du 19e siècle, les cartes mentionnent deux chemins au nord, en direction de Jougne, l'un passant par La Frasse, l'autre par Les Jurats et desservant Ballaigues. Au sud, un tracé suit à peu près l'actuelle route de Premier. A  l'ouest, le chemin des Epoisats est remplacé par le chemin de l'Echelle, qui passe par le Mont-d'Orzeires.

Les grands axes seront aménagés par le canton : route de La Provence en 1846 (Vaulion), Le Day · Bretonnières de 1854 à 1857 (route qui deviendra cantonale et assura la liaison entre la France et Lausanne jusqu'à l'ouverture de la route nationale 9b qui concentre le trafic frontalier et met Vallorbe à une demi-heure de Lausanne.

Chemin de fer

La voie ferrée a réorienté le destin de Vallorbe. De 1866 à 1870, 700 ouvriers travaillent à la section Vallorbe · Daillens qui relie le village à Lausanne. En 1875, le tronçon Vallorbe · Pontarlier est achevé. Avec le percement du Tunnel du Mont d'Or, inauguré en 1915 et la mise en service de la ligne Frasne · Vallorbe, Vallorbe échange son statut de gare régionale en cul-de-sac contre celle de gare internationale et centre régional.

Le train le plus prestigieux d'Europe, le Simplon-Orient-Express, passe deux fois par jour par Vallorbe dès 1904, le dernier convoi aura lieu le 19 mai 1977.

Quant au TGV, il arrive pour la première fois en gare de Vallorbe le 22 janvier 1984, mettant Lausanne à 3 heures 45 de Paris.

Gare CFF
Gare CFF vers 1920 (collection R. Brouze)